Rien de tel pour clôturer cette année qu'une petite visite dans la capitale de la mafia! ça pour être dépaysé, on a été dépaysé! Un peu l'image de ce qu'on imagine être l'Italie mais qu'on ne voit pas à Rome, tous les clichés sont concentrés là...
le scooter familial: quand il y a de la place pour deux, on sait bien caller deux gamins dans les trous! Le casque a été interdit à un moment lors de la guerre des gangs et faut croire qu'ils n'ont pas vraiment repris l'habitude apparement!
un site incroyable: au pied du Vésuve (ici dans le fond), une architecture mixe = une richesse incroyable! Mais la politique culturelle n'a pas l'air d'être une priorité. Les bâtiment historiques ne sont pas du tout mis en valeur, pris dans la vie, le linge, les poubelles qui dégorgent et les antennes TV.
le quartier espagnol: le quartier chaud... Tout le monde nous avait dit: n'y mettez pas les pieds, c'est chaud, dangereux etc. bon on y est quand même allé (heureusement que ma mère ne sait jamais tout ça avant!). Un petit quartier XVIe, des batîments assez mignons, balcons travaillés, chambranles de porte sculptés etc. mais crade, pas entretenus, le linge et les fils électriques qui pendent de partout... une civilisation qui s'est comme posé ici sans penser à adapter l'architecture à leur besoin... ça a un certain charme, à court terme, c'est vivant, assez rigolo cette ambiance de n'importe quoi, où les rêgles de la société ont l'air d'être restées aux extrémités du quartier!
On avait repéré un resto typique dans le quartier... on y arrive après avoir serpenté dans les mini ruelles... on se la fait à l'italienne: on se faufile pour agripper le serveur et chopper une table... parce qu'en Italie: pas de file d'attente qui tienne! c'est la foire d'empoigne pour tout: aller acheter un paquet de clope, avoir une place dans le bus, commander son café: faut t'imposer, pas de politesse qui tienne! il y avait d'ailleurs ce soir là un petit couple qui 'navait apparement pas bien compris le concept... quand on est reparti ils attendaient toujours les pauvres... des dizaines de napolitains s'étaient déjà installés!
Bref, on s'installe... les serveurs mettaient pas mal d'ambiance, a un mmoment donné on n'a pas compris si le chef voulait tester sa vaisselle ou quoi mais à balancer à terre une première assiette: bonne cam: elle est retée entière. il en choppe une deuxième sur la table de notre voisin et pim! la lance à terre, elle pète! ça devait être du chinois .-)
Dans ce bordel on reçoit une carte sans prix, en type fax, on avait cru comprendre que le concept était un prix fixe pour un repas complet alors on commande il primi (pâte), secondo (poisson), frutta et la boisson. La terrasse s'est aggrandit au fur et à mesure du repas empiétant sur la rue, nous avons eu droit au rajout d'une barrière de sécurité dans mon dos (j'étais dos à la "rue" enfin: il n'y a que les scooter qui pouvaient passer par là avec les piétons!), la caisse mouvante s'est déplacé aussi pour encore aggrandir l'espace... bref: finalement tout est une question d'adaptation!
le quartier de notre hotel, mélange de style... le gothique perdu dans les jeans
quartier san Lorenzo, des cloches et encore du linge (ils font beaucoup de lessives ces napolitains!)
sous la ville de Naples: des centaines de km de galleries antiques! comme à Rome, la ville moderne est construite sur la ville antique, on recycle les fondations.
Les napolitains vivent souvent dans une pièce, au RDC on appelle ça un basso... ils savent tiré parti du désavantage d'avoir sa fenêtre dans la rue et sa table de cuisine sur le trottoir en agrandissant de temps en temps leur espace en aménageant les restes antiques retrouvés! Ici, dans les ruines du théatre romain du 2e s. avant JC, la pièce au centre est une salle de bain...
Une petite dame, avait une trape sous son lit à roulette qui conduisait à une partie des couloirs sous les gradins du théatre et en avait fait son cellier!
Quand le basso donne sur la rue il peut devenir une échoppe, suffit d'avoir trois kinders à vendre ou quoi!
et au milieu de tout ça: une galerie commercial Umberto Ier...
le château angevin modifié par les espagnols qui ont suivis... témoins des nombreuses occupations de Naples, ville multiculturelle!
entre un petit clocher, la place du marché qui se recycle en terrains de sport (ou le contraire, les terrains qui deviennent place du marché!) et la barre d'immeuble face à la mer.
Naples c'est tout ça et bien plsu encore... la mer, le 2e plus grand musée archéologique d'Italie avec les restes de Pompéi et d'Herculanum les villes victimes de l'éruption du Vésuve en 79 après JC, qui est à qqs km... des monastères dont le monastère des clarisses, un véritable havre de paix et de beauté au centre de la ville
le chateau del Ovo et la mer ... alors ici pas de plage... alors pour avoir son petit terrain plat bord de mer, soit on s'installe sur les rochers, soit on a une barque!
voilà un aperçu de cette ville mythique!
bon je vous laisse regarder l'album plutôt que de tout mettre là...